Ouvrages auxquels Me Isabelle Steyer a participé

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LA FIN DU SILENCE

À qui s’adresser lorsque l’on est victime ou auteur de violences conjugales et sexistes ? Qui écoute, constate, accompagne, instruit, défend et juge ?

Rarement entendues, et parfois ignorées, les professionnelles – éducatrices spécialisées, brigadières de police, médecins spécialisées en gynécologie, médecins légistes, avocates, magistrates – et les militantes oeuvrent pour que soient prises au sérieux les déclarations des victimes et les suivre tout au long d’un parcours le plus souvent tortueux, émaillé de multiples obstacles.

Le présent ouvrage est le premier à donner la parole à des actrices engagées contre les violences faites aux femmes dans un assemblage inédit.

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Tu me fais peur quand tu cries ! sortir des violences conjugales

Le 25 novembre est la journée internationale pour éliminer la violence faite aux femmes. Cet ouvrage apporte sa contribution à cette lutte, désormais déclarée grande cause nationale par les pouvoirs publics qui semblent enfin avoir pris conscience de ce fait de société, longtemps occulté, qui continue de détruire psychologiquement ou de tuer chaque année des milliers de femmes partout dans le monde, quels que soit les types de sociétés.

À partir des points de vue des chercheurs et des principaux professionnels en charge du traitement de ces violences (justice, services sociaux, associations), il questionne, sous différents angles (historique, culturel, juridique, social), les diverses problématiques qui traversent la question des violences conjugales. Ginette Francequin est maître de conférences en psychologie clinique et sociale.

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L'emprise et les violences au sein du couple

Cet ouvrage a pour vocation d’éclairer les enjeux critiques de l’usage de la notion d’emprise au sein du couple au regard des violences qui sont susceptibles d’y être commises. L’emprise amoureuse qu’exprime le romantisme ou les traités de séduction, l’emprise joyeuse ou les liens d’attachements réciproques ne sont malheureusement pas son objet. C’est de l’emprise sociale et interpersonnelle dont il s’agit. De celle qui empêche d’être soi, détruit l’estime de soi et aliènent jusqu’à la perte de soi. Une grammaire qui se conçoit dans une anthropologie des violences physiques et psychologiques dont les femmes sont les premières victimes.

Un regard juridique et pluridisciplinaire sur un sujet essentiel

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Ensemble contre la gynophobie

Le livre et l’association ont pour objectif de faire émerger le mot « gynophobie », de créer un mouvement mondial afin de qualifier et de dénoncer tous les actes de gynophobie. Partenariat avec ELLE.

Lisa Azuelos est la présidente de l’association. Très engagée dans la lutte pour le droit des femmes, elle fut l’instigatrice en France du mouvement «Bring back our girls» et aux Etats-Unis de celui de «Free the nipple». Elle a réalisé le film 14 millions de cris condamnant les mariages forcés pour le 8 mars 2014. C’est à la suite de cette action qu’elle s’est aperçu qu’il manquait un mot dans la langue française.

Elle est également réalisatrice à succès (Comme t’y es belle, LOL, Une Rencontre.), productrice et scénariste.

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Les droits des femmes face aux violences

La France s’est dotée ces dernières années d’un arsenal législatif très complet permettant de mieux protéger les femmes face aux violences sexistes et sexuelles.

De la verbalisation du harcèlement de rue à la saisie des armes du conjoint violent, de l’allongement des délais de prescription pour viols sur mineurs aux bracelets d’éloignement des hommes violents, de la levée du secret médical pour les médecins de femmes victimes de violences à la pénalisation du cyberharcèlement en meute, de la création de l’agissement sexiste au travail à la multiplication des ordonnances de protection, les textes de loi ont profondément évolué.

Dans le sillage de #metoo et suite au Grenelle des Violences conjugales organisé par Marlène Schiappa, la société toute entière se mobilise désormais pour sauver les vies de « Ne Rien Laisser Passer ».

Chaque chapitre répertorie méthodiquement les articles de lois contre les violences sexistes et sexuelles, mais fait aussi appel à des associations féministes, des professionnels du droit des femmes, de la justice ou des forces de l’ordre, pour maîtriser l’ensemble des outils et les mettre à disposition des lecteurs et lectrices.

Qu’il s’agisse du harcèlement sexuel dans la rue, des violences conjugales à la maison ou des violences sexistes au travail, ce livre permettra à toutes les femmes de connaître et faire valoir leurs droits pour se défendre et se protéger.

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Les droits des femmes face aux violences

Les enfants marqués par les violences subies sont fragiles. De nos jours, ils sont considérés comme des victimes que le Droit doit protéger.

Or, les procédures judiciaires, prévues pour des adultes, s’apparentent parfois à une véritable maltraitance. Comment éviter qu’aux traumatismes de l’agression ne s’ajoute celui de la judiciarisation ? Comment éviter qu’un enfant victime ne se retrouve dans le box des accusés comme dans le procès d’Outreau ? Comment amener un enfant violenté et trahi par des adultes – parfois ses propres parents – à se retrouver en confiance face aux magistrats qui vont l’interroger lors du procès contre son agresseur ?

Pour édicter des mesures appropriées, il faut comprendre la souffrance de l’enfant, rechercher les conditions propres à l’apaiser et voir si elles sont compatibles avec les principes du droit en vigueur. Cet ouvrage réunit tous les acteurs impliqués : médecins (pédiatre, pédopsychiatre, psychiatre, psychanalyste), magistrats, avocats, administrateur ad hoc et la Défenseure des enfants. Ils confrontent leur réflexion dans le but de mieux protéger l’enfant au cours de son parcours devant les tribunaux.

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Le viol conjugal : un crime comme les autres ?

Selon des représentations bien ancrées dans les esprits, le viol est commis dans un lieu isolé par un inconnu violent et armé.

Pourtant en France, 9 fois sur 10, la victime connaît l’agresseur et dans ce cas une fois sur deux, le violeur est le conjoint ou un ex-conjoint. Depuis longtemps, le viol est considéré en France comme un crime. Le viol conjugal faisait exception. Le mari avait le droit d’avoir des rapports sexuels avec sa femme, y compris contre la volonté de cette dernière et par la force. Depuis la loi du 4 avril 2006, le code pénal reconnaît le viol entre conjoints comme un viol aggravé. Pourtant, les victimes portent rarement plainte et lorsqu’elles le font, les affaires sont souvent jugées, non pas en cour d’assises comme tous les crimes, mais au tribunal correctionnel. Le viol conjugal est occulté par son invisibilité, lorsqu’il a lieu entre les murs d’un domicile commun. Comme les autres violences sexuelles, il laisse peu de traces visibles : ni bleu, ni plaie. Le viol conjugal, crime du quotidien, est à l’opposé du fait divers.


Peu propice aux raccourcis accrocheurs, le sujet est éclairé par les contributions d’un collectif multidisciplinaire associant médecins, psychologues, sociologues et juristes. Ce livre montre l’urgence d’un infléchissement des pratiques judiciaires.

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Cours petite fille !

« Comparable aux luttes pour l'avortement des années 70 et pour la parité, dans les années 90, le mouvement de protestation féminine récent déclenché par l'« affaire Weinstein » - véritable métaphore des agressions sexuelles et des liens entre jouissance et pouvoir - fait partie des moments d'Histoire, où se condensent les colères, où naissent les révoltes. C'est un acte collectif d'émancipation ! Au-delà de l'anecdote ou du fait divers, cet événement est pluriel, historique et politique : parce qu'il fait basculer l'un des hommes les plus puissants du monde (à la fois « chef » et « prédateur » ) ; parce qu'il a encouragé plusieurs milliers de femmes à demander justice et à remettre en cause un rapport de force ; enfin parce qu'il concerne aussi les hommes, leur masculinité et leur ressenti de la domination masculine.

À l'inverse des prises de position rétrogrades et culpabilisantes qui visent à inhiber ou à opposer, ce livre réunit les « prises de parole » et les « prises d'écriture » d'autrices et d'auteurs - militantes et militants, chercheuses et chercheurs, créatrices et créateurs, victimes ou non... -, qui, sans nier leurs divergences, s'accordent pour dénoncer les injustices et les violences réelles (professionnelles, économiques, sexuelles...) subies par les femmes aujourd'hui et réaffirment la nécessité de les penser et de les combattre.

Partant de la révélation de « l'affaire Weinstein » et des effets mondiaux de sa dissémination (#MeToo, #BalanceTonPorc, etc.), cet ouvrage pluridisciplinaire précise les enjeux des débats et des mobilisations, et les met en perspective au regard des réflexions récentes sur les violences de genre, le consentement, l'émancipation des femmes, et l'égalité des sexes. »

Me ISABELLE STEYER
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