Article de Anna Cuxac pour Causette.fr

Huit jours après notre article révélant que la préfecture de police ne souhaitait pas publier le rapport qu'elle avait commandé en 2018 au Centre Hubertine Auclert sur l'accueil des femmes victimes de violence, elle l'a finalement discrètement mis en ligne sur son site. Il dresse un tableau lamentable.

On comprend mieux les réticences de la préfecture de police de Paris à en parler : les résultats du rapport « sur l’accueil des femmes victimes de violences conjugales et/ou sexuelles dans les commissariats de Paris et sa petite couronne » sont franchement mauvais. Alors qu'elle nous avait assuré que cette enquête, prête depuis juin 2019, ne serait pas publiée car réservée à un « usage interne », la préfecture de police a finalement décidé, le 19 janvier, de le rendre accessible. Soit huit jours après la publication de notre article révélant que la préfecture avait décidé d'enterrer le rapport, mais sans aucun bruit. Pas de communiqué de presse, pas d'explication de texte : la journaliste Léa Chamboncel a en fait découvert sa mise en ligne sur le site de la préfecture au hasard d'une recherche et l'a révélé sur Twitter.

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