Même si la police, les avocats, les tribunaux et les conseillers sont là pour aider les victimes de violences conjugales, ils ne peuvent pas remplacer la présence d’amis et de membres de la famille pour soutenir dans cette épreuve difficile. Ce n’est pas toujours facile de trouver les mots justes, mais souvent une présence, une écoute vont aider les victimes à franchir le cap et faire le nécessaire pour sortir de cette violence.
Dans cet article je vais vous donner quelques conseils pour être là quand un ami, un membre de votre famille est confronté à cette situation.
Les victimes de violence contre les femmes et les enfants sont presque toujours prises au piège dans cette situation avec de multiples obstacles et ils ont besoin de votre aide. Même si parfois vous aurez envie de dire “prends tes affaires et pars” souvent cela est bien plus compliqué, il vous faudra de la patience et de la compréhension.
Discutez avec la victime dans un endroit où elle se sentira en sécurité et confortable. Posez des questions. Écoutez attentivement et avec empathie. Essayez aussi bien que vous pouvez comprendre le maillage des obstacles qui l’empêche de se libérer. Il est généralement très complexe.
Il est extrêmement difficile pour les personnes traumatisées par la violence de contacter les bonnes personnes qui vont aider à sortir de cette situation. C’est pour cela qu’en tant qu’ami, membre de la famille qu’il faudra aider et chercher des associations, des contacts. Proposez de téléphoner pour elle en sa présence, cela va la rassurer.
Accompagnez votre ami à la police, dans les tribunaux, lors des rendez-vous avec les travailleurs sociaux et les conseillers ou si vous ne pouvez pas être présent essayez de trouver quelqu’un qui peut l’être pour ses moments importants. Lors de ces rendez-vous, vous pourrez aider la victime à se sentir en confiance.
Soyez clair avec la victime sur ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire. Vous ne pouvez pas tout faire. Aidez-la à trouver des personnes qui peuvent aider au mieux pour en terminer avec cette situation.
Bien sûr vous n’allez pas remplacer les professionnels, vous n’aurez pas toujours les mots, mais votre simple présence sera un soutien très important, car la victime sait que vous êtes là et c’est ça le plus important.
D’après un article de domesticviolenceinfo.ca