Chaque parent divorcé ou séparé est confronté à l’interprétation de sa décision de justice en matière de droit de garde d’enfant.
Notamment lorsque le juge aux Affaires Familiales fixe le droit du parent qui n’a pas la résidence de l’enfant.
Nous lisons tous les sacro-saintes formules habituelles du partage des vacances dans les décisions de justice.
“Les vacances seront partagées par Moitié”
Chacun des deux parents tente d’interpréter la décision de justice en fonction des précédents, de l’histoire de la séparation, du contexte de Violence, de l’intérêt de l’enfant.
Les juges aux Affaires Familiales ne précisent pas comment compter la Moitié des vacances scolaires.
Chacun peut donner libre cours à son imagination, sa sollicitude ou sa perversion.
Comment calculer la juste moitié du Droit de garde d’enfant…
Si nous calculons la Moitié des vacances scolaires à l’heure prêt, nous serons amenés à opérer le transfert de l’enfant en pleine nuit .
C’est ce qui se pratique dans les situations les plus conflictuelles, aucun des deux parents ne souhaite renoncer à une heure avec son enfant ou plutôt aucun ne veut céder à l’autre quelques heures avec son enfant.
Tout cela afin d’éviter à chacun de se lever trop tôt ou trop tard.
Le calcul à l’heure près du droit de visite constitue la dernière arme pour maltraiter l’autre.
Se lever en pleine nuit quand il n’ y a pas ou plus de train, ni aucun moyen de transport, c’est obliger l’autre à partir la veille, dormir sur place, donc l’exposer à des frais surréalistes de transport, de taxi ou d’hôtel.
Les formules ne précisent jamais ou le transfert de l’enfant doit avoir lieu.
Certains parents ne veulent pas ramener l’enfant de vacances pour l’autre parent.
En vacances pendant 15 jours, ils profitent du silence du texte pour ne pas emmener l’enfant à la Mère.
Qui effectuera le trajet du premier lieu de vacances de l’enfant au deuxième lieu de vacances de l’enfant ?
Les décisions devraient pouvoir indiquer comment compter les moitiés de vacances.
Il ne faut pas oublier de solliciter le juge Sur cette question.
Par ailleurs, la même question se pose au sujet de la personne qui peut être amenée à accompagner l’enfant auprès de l’autre parent.
Le parent gardien est supposé choisir un tiers digne de confiance pour effectuer les allers retours: nounou, grands-parents, nouveau conjoint.
Si l’autre parent estime que cette personne met en danger l’enfant, il faudra le faire préciser au magistrat.
Enfin, si le moyen de transport met en danger l’enfant, il appartient aux parents d’évoquer cette question devant le magistrat.
Le parent peut rencontrer des problèmes de boisson, de toxicomanie, utiliser une vieille voiture, conduire sans siège auto adapté à un petit enfant, rouler trop vite ou utiliser un scooter…
Les mises en danger des enfants sont multiples dans le cadre de l’application des droit de garde d’enfant.
Le seul problème réside toujours dans la preuve de ces mises en danger.