La justice protectrice ou instrument de mauvais traitement des enfants

Titre éminemment provocateur .

En effet, quel type de maltraitance peut être sanctionné par la justice ?

Quel type de justice permet à un enfant d’être protégé de son ou de ses parents maltraitants?

Deux affirmations dans la protection de l’enfance

Comme tout ce qui est allégué, les mauvais traitements doivent se prouver.

Premier constat…

– Seuls les mauvais traitements prouvés permettent à la justice d’intervenir.

– Soyons clair seuls les dossiers présentant les mauvais traitements ayant amené des traces sur le corps permettent une décision de justice protégeant l’enfant.

Il est donc très clair que les mots qui rabaissent ou qui désignent, les mises à l’écart, les traitements discriminatoires entre frères et sœurs, les gifles… Quand tous ces faits sont commis entre 4 murs et dans le huit clos des familles, aucune personne ne témoigne, aucun voisin ne voit rien, aucun frère et aucune sœur ne parle .

Par conséquent, le huit clos amène le silence et le silence amène le huit clos dans les dossiers de protection de l’enfance.

Ce cercle infernal permet aux agresseurs de poursuivre leur méfait car personne ne peut témoigner ni constater.

Parler de violences psychologiques sur un enfant fait sens pour un psychologue, pour un parent aimant, mais devient le parcours du combattant pour un plaignant.

Personne ne peut prouver que la cause des violences qu’il subi émane de son père ou de sa mère.

L’immense difficulté réside dans le dévoilement des agressions sexuelles, qui par définition ne se prouve jamais ce qui complique les dossiers de protection de l’enfance.

Agresser avec une main “caresse ” en temps normal, agresser avec une langue “mots”, ne laisse aucune trace.

Par conséquent, dévoiler une agression sexuelle va avoir pour conséquence que l’enfant sera entendu, voire confronté au père.

Il subira un examen psychologique, un examen physique et en dépit de tous ces examens nul ne pourra valider ou invalider l’agression sexuelle car par définition juridiquement une agression sexuelle n’est pas un viol et ne se prouve pas avec des preuves médicales tangibles.

Il est donc impossible de prouver une agression sexuelle sur un enfant sauf s’il existe de multiples enfants victimes, si la scène a été filmée ou si un tiers à surpris une agression.

Conséquence pour le parent qui a déposé plainte, le dossier sera classé sans suite et le parent protecteur risque d’être mis en examen pour dénonciation calomnieuse.

Le parent protecteur va perdre la résidence de l’enfant car il sera analysé comme un parent quasiment paranoïaque et voulant enlever l’enfant à l’autre parent.

Prouver ce que l’on dit quand l’auteur est le père, cela appartient au domaine de l’impensable d’où la difficulté d’assurer une saine justice en protection de l’enfance.

Le juge analyse en fonction de l’apparence de la situation.

L’auteur n’a pas l’air d’un agresseur, il s’occupe de l’enfant parfaitement… Il est bien noté dans sa carrière et amène l’enfant à l’école le matin, il va à une réunion de parent d’élève…

C’est oublier que le parent manipulateur manipule également le juge et l’entourage de l’enfant.

En conclusion, le parent protecteur doit constamment prouver sa bonne foi afin de ne pas perdre la garde de l’enfant dans ce scénario machiavélique activé par le parent agresseur. On peut se demander si la justice se fait complice de l’agresseur…