Déposer plainte pour violence conjugale ? That is THE  question

Si vous étiez venus me consulter 10 ans plus tôt afin de déposer une plainte pour violence conjugale, peut être est-ce votre cas, si vous m’aviez posé cette question, la question de confiance, je vous aurai répondu que… la question ne se posait pas.

Il faut déposer plainte pour des faits de violences conjugales.

Ce délits est attentatoire à la dignité, nie la place des femmes dans le couple, et la tue à petit feu devant l’entourage impuissant.

Il faut poser les mots dans le lieux qui est destiné à les recevoir : un commissariat, une gendarmerie ou un procureur de la république.

Il faut dénoncer ces actes dans les lieux créés pour  recevoir les dénonciations.

J’étais péremptoire car je croyais encore à l’absolu efficacité de la justice dans les dossiers de violences intra familiales.

J’étais péremptoire car je ne voulais pas que les violences conjugales soient tus( ou tues ) et qu’une seule d’entre elle ne soit pas porté à la connaissance de la justice alors je n’avais pas accompli mon travail.

J’étais péremptoire car je savais que, dans la procédure, plus tard mes clientes auraient à les nommer, les rappeler, les expliquer par le menu de la vie de couple.

J’étais péremptoire car je savais et je sais encore plus que les violences conjugales ont des conséquences  psychologiques, éducatives, sur les enfants, quel que soit leur âge.

Que le violence se soit déroulée sous leur yeux ou derrière le mur de leur chambre.

J’étais péremptoire car je savais qu’au cours d’une procédure de séparation, la cliente aurait à prouver ce qu elle avait subi des années plus tôt.

J’étais péremptoire car je pensais que la justice était forte aux côtés  des victimes et protectrice des agresseurs .

J’étais péremptoire car je voulais les sortir des fourches caudines de leur agresseurs.

La seule et unique solution résidait dans le droit pénal, m’avait on appris à la faculté.

 

La procédure d’une plainte pour violence conjugale

Aujourd’hui je réfléchis avec ma cliente à l’utilité procédurale d’une plainte.

L’utilité humaine, sociologique, personnelle d’une plainte demeure toujours une évidence.

Je réfléchis car de nouveau paramètres ont envahi l’espace judiciaire.

Le premier consiste dans le nombre de plainte croissant et l’incapacité qu’à la justice à en traiter un si grand nombre.

Alors pourquoi ne pas l’avouer ?

Pourquoi ne nous dit on pas que si la victime subie moins de 5 jours d’ITT, alors que la justice ne traitera pas la plainte hormis en cas de récidive.

Bien que cette position soit édifiante, elle aurait le mérite d’être claire.

Les violences de moins de 5 jours seraient analysées par le JAF en cas de séparation.

L’institution n a pas compris à qu’elle point mentir est un jeu de faiblesse.

Le plus grave est l’utilisation des violences par l’agresseur Apres un classement sans suite.

L’agresseur va venir utiliser le classement sans suite du procureur pour dire qu’il n’est pas un homme violent , le procureur la “blanchi”

Or si la justice peut classer, la mémoire de l’homme ne classe jamais.

Tout existe, tout vit et tout revit.

Il existe des méthodes dont je peux parler… dans ma prochaine chronique.